La gestion de la colère :

La colère est l'émotion la plus difficile à contrôler. Le monologue intérieur autosatisfait qui la déclenche fournit à l'esprit les arguments les plus convaincants. De plus, la colère produit de l'énergie, voire de l'euphorie.

L'enchaînement des pensées qui alimente la colère est aussi l'instrument le plus puissant qui permet de la désamorcer en sapant les certitudes dont elle se nourrit. Le fait de reconsidérer la situation sous un angle optimiste constitue un des moyens les plus efficaces pour la calmer.Une information apaisante permet une réévaluation des événements, en cas de colère modérée.

La gestion de l'anxiété :

Lorsque la peur mobilise le cerveau émotionnel, l'anxiété qui en résulte a, notamment, pour effet de fixer l'attention sur la menace, de forcer l'esprit à se concentrer sur les moyens d'y faire face nous obligeant à laisser tomber tout ce que nous sommes en train de faire. Si l'inquiétude s'intensifie et se prolonge, si elle devient chronique, des troubles associés apparaissent, tels que les phobies, les obsessions, les compulsions ou les crises de panique. L'inquiétude échappe alors à tout contrôle.

Pour désamorcer la colère ou l'anxiété, il faut apprendre à surveiller les signes de leur apparition, à identifier les situations qui les provoquent ainsi que les sensations physiques qui y sont associées.

Les effets dommageables de la colère, de l'anxiété et de la dépression ne sont plus à prouver. Quand elles deviennent chroniques, elles nous exposent à un ensemble de maladies.

Pour les canaliser, il faut apprendre à dominer nos pulsions, à retarder la satisfaction de nos désirs, à contrôler notre humeur afin de faciliter la pensée au lieu de l'entraver.Une stratégie consiste à contester les pensées ruminées et à les remplacer par des pensées positives. L'optimisme empêche de sombrer dans l'apathie, la dépression et de se laisser envahir par un sentiment d'impuissance. L'espérance empêche de céder à l'anxiété, de baisser les bras face à des situations difficiles.