24 septembre 2018
La respiration est un acte banal et vital.
Cette fonction, essentielle et automatique est la seule que nous pouvons maîtriser volontairement pour ainsi, agir sur d'autres fonctions de notre organisme.
La respiration est liée à notre cerveau limbique, le cerveau des émotions. Notre façon de respirer dépend de notre passé émotionnel et affectif. Si certains peuvent manquer d'air à la moindre excitation positive ou négative, d'autres auront une respiration accélérée. Cette relation entre psychisme et respiration est bien établie. Le contrôle de cette fonction, nous permet donc de gérer nos émotions.
Le stress modifie notre mode de respiration. Dans l'inconscient collectif, l'inspiration est signe de vie (le cri du nourrisson) alors que l'expiration représente la mort (le râle du mourant). Ainsi, lors d'une situation stressante nous préférons l'inspiration, source de vie.
Une respiration plus lente et de meilleure qualité améliore également l'oxygénation cérébrale renforçant la mémoire, la concentration, la vigilance, la lucidité, la créativité, en fait, tout notre potentiel intellectuel. Notre immunité est, elle aussi augmentée ainsi que notre endurance, notre fonctionnement cardio-vasculaire,... et nos relations humaines.
Partager l'article